Un stock de nourriture qui s’épuise plus vite que prévu, ce n’est jamais bon signe dans un milieu naturel. En effet, dans ces circonstances, tout peut arriver, surtout si le séjour est encore loin de se terminer. Toutefois, il est inutile de paniquer car un milieu hostile regorge pleins de vivres. Il suffit juste de savoir où aller, savoir quoi manger, et qu’est-ce qu’il faut éviter. Dans la survie, il faut savoir que le plus important c’est de compenser les besoins quotidiens du corps. C’est donc en fonction de ce principe qu’il faut se s’alimenter.

Explorer l’environnement

Lorsqu’on est à sec, ou presque en termes de nourriture, il faut tout de suite essayer de s’activer pour en trouver. Pour ce faire, il faut explorer tous les recoins. Même si le milieu en question s’agit d’une île, d’une jungle, d’une forêt ou encore d’une zone très glaciale, il est toujours possible de trouver de la nourriture. La clef c’est d’être persévérant ou patient. Néanmoins, l’un de ces milieux présentent beaucoup plus d’avantages que d’autres. Par exemple, sur une île, des récifs propices à différentes variétés de poissons sont généralement très proches, des cocotiers sur la plage, des crabes, voire même les crabes de cocotiers qui sont les plus grands arthropodes du monde, etc. Ce n’est pas tout, il ne faut également trouver des plantes comestibles pour bien équilibrer le tout.

Piocher en route

Une des règles de base de la survie c’est de ne pas attendre qu’il n’y a plus de nourriture pour ensuite en chercher. En effet, ce qu’il faut faire c’est de piocher tout en étant en route. De cette manière, à la tombée de la nuit, nul besoin d’aller en chercher dans le noir. De plus, ce genre de condition n’est pas toujours sans dangers, car effectivement, plusieurs prédateurs sont de plus en plus mieux dans leur élément la nuit.

Manger les dernières réserves

Si jamais il n’y a n’y pas encore de nourriture en vue, il est maintenant tant de finir les dernières réserves de nourriture. Un survivor qui se respecte possède généralement sur lui quelques protéines très puissantes tels que des barres chocolatées par exemple. Il faut savoir que ce type de nourriture peut vraiment remettre d’aplomb très vite grâce à ses apports. En effet, il ne faut surtout pas laisser le corps en manque d’énergie. De cette manière, le corps et l’esprit reste toujours le plus lucide possible.

Comment s’alimenter ?

D’abord, il faut commencer par lister tout ce qui est comestibles. Les animaux sont à chasser, à dépecer et à cuire ; les poissons nécessitent plus de patience mais qui nécessitera également de faire un feu ; certains insectes sont aussi mangeables. En effet, ils sont très riches en protéines. Pour ce qui est des plantes, il ne faut pas oublier les fruits, les légumes ainsi que les plantes. En ce qui concerne les légumes en particulier, ils ne poussent pas toujours en pleine nature et seront donc moins faciles à trouver que les fruits. Ces derniers peuvent être trouvés au détour d’un chemin, au cœur de la forêt, aux abords d’un champ. Pour ce qui est des fruits en revanche, en plus de ne pas être difficile à trouver, ils regorgent généralement les milieux naturels, sauf peut-être dans un endroit très froid. Toutefois, il faut absolument éviter ceux qui sont pourris, et également les baies qui se trouvent à proximité du sol ou d’un sentier car elles sont généralement couvertes de plusieurs déchets de plusieurs animaux, dont des matières fécales de renards surtout.

La meilleure solution c’est vraiment de pratiquer la cueillette. Avec un peu d’attention, il ne peut jamais avoir de risque. Pour ce faire, il est très indispensable de prendre quelques précautions, car dans un milieu naturel, il y a tout une variété d’aliments, mais inconnus. En parlant de plante, il est généralement assez difficile de discerner les plantes comestibles de celles qui ne le sont pas. Néanmoins, il existe quelques techniques pour être fixé. Pour ce faire, il suffit d’user de ses sens :  
1. En premier lieu, il faut vérifier l’état de la plante elle-même, du genre y a-t-il des vers dessus, est-elle pourrie ou non ?
2. En deuxième lieu, il faut la sentir tout simplement via l’odorat. Le corps est assez surprenant car il est capable de rejeter tout ce qui pourrait lui être nocif. Il suffit juste d’avoir confiance.
3. La troisième technique consiste à poser la plante sur la peau et sur les lèvres. Si des réactions se présentent, c’est que ce n’est surtout pas à consommer.
4. Pour ce qui est de la quatrième technique, il faut carrément mâcher la plante et attendre encore des réactions. S’il n’y en a pas, c’est qu’il s’agit d’une plante sûre.
5. En dernier lieu, il faut vraiment l’avaler. Après 4 à 6 heures, si une mauvaise digestion se manifeste, c’est qu’il ne s’agit pas d’une plante à consommer.

Purifier l’eau

L’eau est l’essence principale de l’existence de toute forme de vie. Sans elle, on sait que tout ne sera que sécheresse et aridité. Toutefois, si eau il y a, elle n’est pas à consommer n’importe comment, sinon, de choses plus graves peuvent survenir très vite. Afin d’éviter cela, la mesure à prendre c’est de purifier cette eau par tous les moyens. De plus, ce ne sont pas les techniques de purification de l’eau qui manquent, en voici quelques exemples : purification de l’eau par ébullition, filtration à eau suspendue, filtration à eau sur trépied, la méthode sodis. Toutefois, chacune d’elle n’est pas tout à fait fiable à 100 %, toujours est-il qu’il préférable de boire de l’eau avec le minimum de bactéries possible.