Être confronté dans une situation de survie en milieu naturel peut être très dangereux. Dans l’état de panique et d’angoisse, beaucoup de personnes commettent des erreurs qui peuvent leur coûter cher. Et s’il est question de survie en groupe, un seul petit faux pas peut réduire la chance de survie de chacun. C’est pour cela qu’il faut impérativement faire très attention sur tout ce qu’on entreprend dans le cas où on se retrouve dans cette situation délicate. De ce fait, voici quelques erreurs à éviter pendant une période de survie en milieu naturel.

Paniquer

Prenons exemple sur un cas d’un naufrage ou sur un crash d’avion sur une île déserte comme dans la série « Lost ». Dans cette situation, la plupart des survivants ont habituellement tendance à paniquer. Certes, c’est un moment très difficile à vivre mais il faut très vite et chercher une solution dans les minutes qui viennent. Si on se donne à la panique dans cette situation, il est fort probable que la chance de survie soit proche de zéro. C’est pourquoi, Il est primordial de garder son sangfroid et de chercher très rapidement un moyen de contacter les secours (allumer un feu, faire un appel de détresse, etc.…).

Se la jouer solo

Dans le cas d’une survie en groupe, l’esprit chacun pour soi est une erreur monumentale. La survie en milieu naturel est une situation très dangereuse, surtout quand on est tout seul. L’entraide est peut-être l’unique moyen d’augmenter la chance de survie du groupe. En effet, l’esprit collectif donne un grand avantage car les tâches sont réparties entre plusieurs personnes. D’autres vont s’occuper de la recherche de vivre (nourritures et eau), il y a ceux qui vont se charger de construire un campement et allumer un feu pour éloigner les prédateurs par exemple.

Installer le campement dans un environnement reculé

Établir l’endroit où on installera le campement est un choix crucial pour la survivre en milieu naturel. L’erreur que beaucoup de personnes commettent dans ce cas est de l’installer dans un endroit reculé où elles estiment que la sécurité est bonne. Pourtant, le campement doit être installé dans un endroit ouvert, à la portée de vue des secouristes. Par exemple : sur la plage, dans la forêt mais sans être couvert par les arbres, en haute altitude, etc.…

Partir à la recherche de nourriture sans arme à la main

Dans le cas où on se retrouve tout seul en pleine nature, il n’est pas très judicieux de foncer tête baissée à la recherche de vivres. Le milieu naturel peut être très sauvage et rempli de prédateurs pouvant attaquer à tout moment. Il faut au moins avoir une branche dans la main pour se défendre si une bête venait à surgir de nulle part. Si on se retrouve en groupe pendant une situation de survie, il vaut mieux emmener quelqu’un pour surveiller nos arrières, voire partir à plusieurs pour pouvoir transporter une quantité importante de provision jusqu’au bercail.

Oublier d’allumer un feu à la tomber de la nuit

Le feu est l’un des éléments qui assure la survie en milieu naturel. Il sert non seulement à faire cuire la nourriture mais surtout à purifier l’eau. La période la plus dangereuse pendant une survie est la nuit, d’où la nécessité d’allumer un feu jusqu’au petit matin, c’est-à-dire, ajouter du bois chaque fois que ce dernier est sur le point de s’éteindre. Il faut donc instaurer un petit tour de rôle pour veiller sur le groupe dans son sommeil tout en gardant le feu allumé. Si on est tout seul, il faut être très attentif et vigilant afin de ne pas être pris par surprise. Ce n’est pas tout, le feu permet également de s’écarter de l’hypothermie (diminution de la température corporelle au-dessous de la normale) car les nuits en plein air sont souvent glaciales.

Boire de l’eau non potable

Si les nuits peuvent être fraîches en pleine nature, pendant la journée, la température peut être extrêmement élevée. De ce fait, le taux de liquide dans le corps humain diminue très rapidement sous les coups du soleil et aussi à cause de la longue marche avec la recherche de nourriture et d’eau. Quand on a soif, on a souvent tendance à se précipiter de boire sans prendre la peine de vérifier si l’eau en question est potable ou non. L’idéal dans ce genre dans ce cas est de la faire bouillir pour éliminer tous les microbes présents.

Manger toute la nourriture d’un seul coup

Sur le coup de la fatigue, le corps s’épuise peu à peu, or, c’est dans ces moments qu’il faut absolument faire attention sur la ration quotidienne à prendre. Il est tout à fait possible que la période de survie se rallonge de plusieurs jours encore, alors il faut bien instaurer un planning pour la nourriture. Il faut surtout éviter de manger d’un seul coup car après, il faudra à nouveau aller en chercher, ce qui généralement n’est pas une mince affaire. L’idéal est de consommer uniquement les calories dont le corps a besoin quotidiennement ou à peu près, ensuite conserver les restes. S’il s’agit de viande, il est possible de la faire sécher pour que ce dernier puisse être conservé pendant plusieurs jours. Et si ce sont des fruits, il faut les mettre hors de porter des insectes qui sont très nombreux en milieu hostile.

Laisser une plaie ouverte en cas de blessure

La survie en milieu naturel est une rude épreuve où les dangers sont partout, il est fort possible que l’on se blesse avec une simple branche d’arbre par exemple. La chose à éviter dans ce genre de cas est de laisser la plaie ouverte, il faut très rapidement la désinfecter avec de l’eau potable et ensuite la couvrir avec un bout de tissue ou se débrouiller avec les feuilles. Dans le cas contraire, cette toute petite plaie peut causer d’énormes dégâts.

En milieu hostile, celui ou celle qui est faible a le moins de chance de pouvoir survivre.